Faut-il consommer du fromage ? Le point naturo-nutrition
Fabrice Vivier • 15 octobre 2025
Le fromage est un aliment riche en calcium, protéines et vitamines, et sa place dans l'alimentation soulève de nombreuses questions – notamment sur la digestion du lactose, les différences entre les types de laits (vache, brebis, chèvre) et les effets des procédés comme la pasteurisation.

Points forts du fromage
- Source majeure de calcium : essentiel à la solidité des os et des dents, notamment dans les fromages à pâte dure.
- Apport de protéines de haute qualité utiles à la réparation des tissus et à la satiété.
- Riche en vitamines A, B12, D et E, complétées par des oligo-éléments (zinc, phosphore, magnésium).
- Certains fromages affinés – notamment au lait cru – contiennent des probiotiques bénéfiques à l'équilibre digestif et immunitaire.
- Son effet rassasiant en fait un allié pendant les repas végétariens ou pour limiter le grignotage.
Limites et précautions
- Le fromage reste un produit concentré en graisses saturées et en sodium : modération recommandée, surtout chez les personnes présentant un surpoids, une hypertension ou des troubles cardiovasculaires.
- L'apport calorique élevé peut compliquer la gestion du poids s'il est consommé en excès.
- Les fromages frais (fromage blanc, ricotta, etc.) et industriels contiennent davantage de lactose, susceptibles de générer des troubles digestifs en cas d'intolérance.
Le lactose et la question de la lactase
À l'âge adulte, la production de lactase (enzyme qui digère le lactose) diminue nettement.
Plus de 70 % de l'humanité digère mal le lactose, ce qui explique les inconforts liés à certains fromages.
Les fromages affinés (parmesan, comté, emmental, etc.) contiennent très peu, voire pas de lactose, et sont généralement bien tolérés même en cas d'intolérance.
Différences selon le lait et la fabrication
- Fromages au lait de vache : parfois plus difficiles à digérer pour certains adultes intolérants.
- Fromages de chèvre et de brebis : souvent mieux tolérés, notamment chez les profils sensibles, grâce à la structure de leurs protéines et à une teneur en lactose plus basse ou différente.
- Au lait cru, thermisé ou pasteurisé : Les fromages au lait cru conservés davantage d'enzymes et de "bonne" flore bactérienne, mais une attention sanitaire s'impose chez les publics fragiles ; le procédé de fabrication n'influence pas la teneur en lactose, qui dépend surtout de l'affinage.
Conseils pour bien consommer
- Privilégier les fromages affinés afin de limiter l'apport en lactose tout en bénéficiant de leur richesse en nutriments.
- Testez sa propre tolérance, notamment avec les fromages de chèvre ou de brebis.
- Intégrer le fromage en portions raisonnables (30 à 40 g) dans une alimentation variée, en alternant avec d'autres sources de calcium (oléagineux, légumes verts, eaux minérales riches en calcium).
- Rester attentif à sa digestion : éviter les excès en cas de difficultés, privilégiez la qualité (fermier, artisanal) plutôt que la quantité.
Le fromage n'est donc ni un superaliment ni un ennemi.
Bien choisi, bien dosé, adapté à ses besoins et à sa tolérance individuelle, il peut parfaitement s'intégrer dans une alimentation équilibrée et savoureuse.
Fabrice VIVIER, Naturopathe et Coach Nutrition

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