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Comment continuer à pratiquer du Sport durant le Ramadan?

Fabrice Vivier • mars 08, 2024

Comment poursuivre sa pratique sportive durant le Ramadan ?

Le Ramadan, mois sacré de jeûne pour les musulmans, nécessite une approche spécifique en matière d'entraînement et de nutrition pour maintenir un mode de vie sain et actif. En tant que coach sportif et thérapeute du sport, je vais aborder ici quelques recommandations pour maintenir votre pratique sportive tout en respectant vos obligations religieuses.



1. Planification des Séances d'Entraînement le Matin ou le Soir

Pour maximiser vos entraînements pendant le Ramadan, planifiez-les aux moments où vous avez le plus d'énergie soit le matin au lever vers 04h30/5h ou dès le coucher de soleil autour de 19h.

Pour un entrainement dès le coucher de soleil, consommez 15mns avant votre pratique du miel et des dattes à fort IG pour avoir un boost d'énergie, puis post entrainement partagez le repas du soir avec vos proches.

Évitez les entraînements le soir après votre repas, car vous allez perturber votre cycle de sommeil.


2. Types d'Entraînement Recommandés

Privilégiez les activités à intensité modérée et courte pendant le Ramadan.

Avec un cyle alimentaire modifié et déréglé, il est prudent d'éviter la haute intensité...c'est la période pour travailler votre endurance fondamentale, votre travail musculaire en salle d'endurance et non de force.


3. Hydratation

Avant votre premier repas du soir buvez suffisamment d'eau pour compenser la déshydratation due au jeûne.

Evitez de boire trop pendant votre repas du soir.

Idéalement entrainez vous avant le lever du soleil pour pouvoir vous hydrater correctement juste après.


5. Éviter les Excès Alimentaires Pendant l'Iftar/Ftour

Lors de la rupture du jeûne, évitez les excès alimentaires et optez pour des repas équilibrés.

Limitez les aliments frits, gras et sucrés, qui peuvent causer des problèmes digestifs et une baisse d'énergie.

Privilégiez les aliments riches en nutriments, tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes et les protéines maigres.


6. Gérer la Fatigue et l'Énergie

Écoutez votre corps et ajustez votre niveau d'activité en fonction de votre énergie et de votre niveau de fatigue.

Si vous vous sentez épuisé, accordez-vous du repos supplémentaire et privilégiez les activités légères comme la méditation ou les étirements.

N'oubliez pas que le repos est tout aussi important que l'entraînement pour une récupération optimale.


7. Suivi en Coaching individuel

Consultez un professionnel avant de commencer tout programme d'entraînement ou de modifier votre régime alimentaire pendant le Ramadan, surtout si vous avez des conditions médicales préexistantes.

Un suivi régulier vous permettra d'adapter votre plan d'entraînement et de nutrition en fonction de vos besoins individuels et de garantir une pratique sûre et efficace.



Vous pouvez maintenir un mode de vie sportive active et saine tout en observant les pratiques religieuses du Ramadan.

Écoutez votre corps, soyez conscient de vos limites et rappelez-vous que la modération et la persévérance sont les clés d'un Ramadan réussi sur le plan physique et spirituel.

Pour ceux qui préparent une compétition à échéance proche, un accompagnement spécifique sur-mesure est indispensable.


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La bigoréxie: définition Désormais reconnue depuis 2011 par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la bigorexie résume l’addiction au sport dont souffrent certains athlètes professionnels et amateurs. Plutôt facile de la déceler, elle est beaucoup plus compliquée à traiter. C’est un sujet très sérieux désormais abordé dans tous les centres de formation d’éducateurs sportifs. Cette dépendance au sport prend des dénominations diverses : dépendance ou addiction à l’effort, bigorexie, sportoolisme , dépendance à l’activité physique. Elle entre dans la famille des "addictions sans substance". Une dépendance ...au sport Les individus souffrant de dépendance à l'effort font état de souffrances quasi identiques à une addiction « classique » : apparition d'état dépressif en cas de sevrage, comportements " jusqu'au-boutiste" occasionnant des blessures graves voire irréversibles, souffrances sociales et familiales avec le délaissement de la vie familiale et professionnelle pouvant entraîner divorces, pertes d'emploi, rétrécissement du cercle des amis. Comme les autres formes de dépendance (alcool, tabac, anti-douleurs), la bigorexie est désormais prise en compte et soignée par la médecine allopathique, mais aussi par la naturopathie (en action préventive). Il est désormais acquis que certaines disciplines, et le running vient en première position de celles-ci, favorise la sécrétion d’endorphines, cette molécule naturelle qui déclenche ce que les Américains nomment ‘ le runner high ’, ou l’ivresse du coureur. Cette dépendance s’attaque au psychique. « L’activité sportive peut finir par occuper une place disproportionnée dans l’identité de la personne et générer des conflits entre le sport en question et d’autres aspects de la vie », notaient en 2008 des chercheurs en psychologie du sport. Comment identifier les facteurs de risques de la Bigoréxie Quelques pistes éventuellement observables: Une pratique en constante augmentation avec empiétement sur la vie personnelle et/ou professionnelle Le sentiment de ne pouvoir arrêter le sport. L'apparition de signes de sevrage (détresse, symptômes dépressifs…) en cas d'arrêt brutal de la pratique. La ritualisation et la répétition obsessionnelle des gestes. Un comportement obsessionnel lié à sa condition physique, son poids ou ses performances. Un changement complet du mode de vie Des prises de risques inconsidérées ou la volonté de toujours repousser ses limites comme pour « effacer » des émotions désagréables non liées au sport L’addiction amène les sportifs à repousser toujours plus loin les limites physique et psychologique) et peut générer des blessures graves, voir un arrêt obligatoire de la pratique. Certains sportifs poursuivent la pratique sportive même en cas de blessure grave , ou ont recours au dopage pour pouvoir pratiquer. Il s'agirait des sportifs qui cherchent à valoriser leur image à travers le sport, en quête d'une meilleure estime de soi, pour modifier leur apparence corporelle ou pour combler un vide affectif. On retrouverait aussi des personnes souvent rigides, perfectionnistes. Certaines disciplines sportives augmentent le risque d’addiction, notamment celles qui développent une image corporelle (ex. gymnastique, bodybuilding, danse, natation synchronisée), les sports à contrôle de poids (lutte, judo), les sports d’endurance, les sports où l’entraînement est très stéréotypé (vélo, course à pied, culturisme). La dimension psychologique de cette dépendance est essentielle, et elle est bien plus importante que sa dimension biochimique. L’accompagnement du sportif prend toute son importance dans ce type de pathologie. Il faut savoir que cette forme de dépendance au sport, concerne les sportifs pro mais aussi les sportifs amateurs. Le sport apportant des bienfaits indiscutables sur la santé et le bien-être, il apparaît pour beaucoup comme un élément majeur de l’équilibre de vie. La bigorexie est une pathologie encore peu connue en France. Elle est donc souvent sous-estimée par les sportifs et les entraîneurs... Se dépasser, dépasser ses limites, sortir de sa zone de confort, s'entraîner toujours plus, sont des facteurs de performance pour atteindre le haut niveau. La frontière entre le normal et le pathologique est ténue. Tout est une question de dosage. Surmonter la bigoréxie : stratégies et conseils Heureusement, il est possible de surmonter la bigoréxie avec le bon soutien et les bonnes ressources. En tant que coach sportif, il est important d'adopter une approche holistique pour aider mos clients à retrouver un rapport sain avec leur corps et leur entraînement. Voici quelques stratégies et conseils utiles : Encourager une approche équilibrée de l'exercice physique : Aidez mes clients à trouver un équilibre entre l'entraînement et la récupération, en mettant l'accent sur l'importance du repos et de la récupération pour optimiser les résultats. Promouvoir une alimentation équilibrée : Éduquez mes clients sur l'importance d'une alimentation variée et équilibrée pour soutenir leur santé physique et mentale, plutôt que de se concentrer uniquement sur les calories et les macronutriments. Travailler sur l'estime de soi : Encouragez mes clients à développer une estime de soi basée sur des aspects autres que leur apparence physique, comme leurs compétences, leurs valeurs et leurs relations interpersonnelles. Soutenir le travail sur l'image corporelle : Aidez mes clients à remettre en question les normes de beauté irréalistes et à adopter une vision plus réaliste et bienveillante de leur propre corps. Fabrice VIVIER, Coach sportif & Athlète international 
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